ÉTÉ 2025 : LES FILMS À L’AFFICHE À NE PAS MANQUER

Sorry, Baby
Derrière ce titre faussement léger, Eva Victor signe un premier long métrage qui slalome entre drame intime et humour grinçant. L’histoire d’Agnès et Lydie, deux amies soudées par un passé que l’on devine lourd, évite les grandes démonstrations pour privilégier les silences éloquents et les regards complices. Une approche qui touche certains spectateurs, quand d’autres regrettent un récit parfois trop elliptique. Anecdote savoureuse : Eva Victor ne s’est pas contentée de diriger le film, elle en tient aussi le rôle principal, renforçant l’impression de sincérité.
Évanouis
Zach Cregger choisit de filmer la peur comme un murmure plutôt qu’un cri, dans ce thriller où une classe disparaît mystérieusement, ne laissant derrière elle qu’un seul élève. Julia Garner, Josh Brolin et Benedict Wong composent un trio d’interprètes impeccables. Si l’élégance formelle est indéniable, quelques spectateurs auraient aimé que le réalisateur se risque à plus d’audace. Les décors réalistes, pensés pour brouiller les repères, contribuent à ce malaise persistant.
Touch – Nos étreintes passées
Baltasar Kormákur nous entraîne dans un voyage où la mémoire a des parfums d’océan et de cerisiers en fleurs. Kristofer, septuagénaire islandais, part sur les traces d’un amour perdu, de l’Islande au Japon en passant par Londres. Le film séduit par sa poésie visuelle et sa bande originale mélancolique, mais son rythme méditatif peut désarçonner les amateurs d’intrigue rapide. Tourné sur trois continents, le projet a nécessité une organisation titanesque pour capter la lumière et l’âme de chaque lieu.
Dragons
Le duo Harold et Krokmou reprend vie en prises de vues réelles sous la direction de Dean DeBlois. L’effet nostalgie fonctionne à plein régime, avec des images somptueuses tournées en Irlande du Nord. Les fans de la première heure apprécient la fidélité à l’original, mais certains espéraient plus de surprises. Le résultat reste un grand spectacle familial, conçu pour séduire une nouvelle génération tout en rassurant les anciens.
F1® Le Film
Brad Pitt casque sur la tête et mains sur le volant : voilà l’image choc qui a fait le tour du web avant même la sortie du film. Entre scènes tournées lors de véritables Grands Prix et bande-son signée Hans Zimmer, le réalisme est saisissant. Pourtant, derrière le vrombissement des moteurs, certains pointent un scénario un peu trop calibré. Fun fact : plusieurs pilotes en activité font de brèves apparitions, brouillant la frontière entre fiction et réalité.
Last Stop : Yuma County
Un diner désertique, quelques clients de passage et une tension qui grimpe comme la température dehors. Ce thriller en huis clos joue la carte des dialogues tranchants et des situations absurdes, rappelant Tarantino et les frères Coen. L’originalité n’est pas toujours au rendez-vous, mais l’efficacité est indéniable. Le tournage, limité à un décor unique, accentue l’impression d’étouffement.
Rapaces
Peter Dourountzis livre un polar social où un journaliste et sa fille stagiaire plongent dans une affaire de meurtre. Les interprétations intenses et la mise en scène immersive frappent fort, même si le message est parfois martelé avec un peu trop d’insistance. La complicité réelle des deux acteurs principaux transparaît dans chaque échange, donnant au film une authenticité rare.
Amélie et la métaphysique des tubes
Adapté du livre d’Amélie Nothomb, ce récit tendre et décalé évoque ses jeunes années au Japon. Le film joue la carte de la poésie visuelle et de l’humour subtil, mais certains jugent la trame un peu légère pour le grand écran. Sélectionné à Cannes et Annecy, il a pourtant conquis le public francophone par sa fraîcheur et son ton unique.
Lilo & Stitch
Disney revisite son classique avec une version mêlant acteurs réels et effets numériques. L’adorable duo Lilo et Stitch retrouve ses frasques à Hawaï, avec des décors naturels qui ajoutent du charme. Les critiques saluent la fidélité à l’original, mais pointent une certaine perte de spontanéité dans la transposition.
La Trilogie d’Oslo
Ce triptyque norvégien suit plusieurs personnages confrontés aux accidents de la vie, entre perte, hasard et réconciliation. Lent et contemplatif, il séduit les amateurs de cinéma d’auteur, tout en laissant les impatients sur le bord de la route. Particularité notable : le tournage s’est étalé sur plusieurs années pour saisir l’évolution réelle des acteurs, offrant une profondeur émotionnelle rare.
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